L’autorité financière luxembourgeoise (CSSF) est l’une des plus grandes autorités de régulation des investissements en Europe et est reconnue au niveau international pour son cadre réglementaire flexible. Grâce au cadre bien organisé du pays, l’industrie des fonds au Grand-Duché offre la meilleure expertise en matière de structuration de fonds, de capacités de service et d’accès à la distribution pour gérer et exploiter différents véhicules de fonds d’investissement.
Le paysage des fonds d’investissement au Luxembourg
- Économie notée AAA, politiquement stable, cadre réglementaire et de conformité solide.
- Bien connu des gestionnaires de fonds internationaux en raison de sa célèbre boîte à outils pour les fonds d’investissement alternatifs.
- L’ écosystème dynamique des fonds d’investissement répond aux besoins des groupes de capital-investissement, quelle que soit leur localisation.
- La structuration complète des fonds offre une immense flexibilité aux gestionnaires de fonds.
- Présente d’excellentes structures d’investissement alternatives, notamment des sociétés en commandite (SCS), des sociétés en commandite spéciales (SCSp) et des fonds d’investissement alternatifs réservés (RAIF).
- Les prestataires de services aux fonds luxembourgeois offrent aux partenaires généraux un guichet unique qui leur permet d’externaliser les services de gestion, d’administration, de comptabilité et de reporting en tirant parti de la directive sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (AIFMD) du pays.
- La directive sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (AIFMD) permet d’alléger la charge des gestionnaires de fonds, ce qui leur permet de se concentrer sur l’élaboration de stratégies pour leurs véhicules de fonds respectifs.
- Le Luxembourg favorise l’investissement responsable en raison de sa solide réputation en matière environnementale, sociale et de gouvernance.
- Le Grand-Duché est fier de son écosystème fintech en pleine expansion, qui offre davantage d’opportunités d’investissement aux investisseurs nationaux et internationaux.
Les gestionnaires de fonds envisagent de domicilier leurs fonds au Luxembourg pour diverses raisons
- Le Luxembourg est un lieu privilégié pour les fonds de dette privée, de capital-investissement, d’immobilier et d’infrastructure.
- Le pays a adapté la directive de l’Union européenne sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (AIFMD) en droit local. Cette démarche a été rapidement suivie par l’élargissement de ses offres de structures de fonds afin de fournir aux gestionnaires de fonds une boîte à outils dynamique et flexible de choix d’investissement.
- Les gestionnaires de fonds peuvent choisir parmi un large éventail de structures d’investissement, notamment le fonds d’investissement alternatif réservé (RAIF), l’organisme de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM), le fonds d’investissement spécialisé (SIF) et la société de participation financière (Soparfi), pour n’en citer que quelques-unes.
- Toutes les structures de fonds au Luxembourg présentent un ensemble de formes juridiques, de régimes fiscaux, d’obligations de déclaration et de réglementations qui leur sont propres, ce qui permet aux gestionnaires de fonds de développer une stratégie d’investissement bien organisée et d’attirer davantage de capitaux d’investisseurs lors de la création d’un fonds luxembourgeois.
- Les gestionnaires de fonds bénéficient de droits de passeport en vertu de la directive sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (AIFMD) qui leur permet de déployer des capitaux partout dans l’Union européenne.
- Les gestionnaires de fonds bénéficiant de droits de passeport au Luxembourg sont pleinement autorisés à effectuer des transactions et à distribuer leurs fonds sur l’ensemble du marché unifié de l’Union européenne.
- Les gestionnaires de fonds bénéficient d’une transparence totale en vertu de la directive sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (AIFMD) au Luxembourg.
- Les gestionnaires d’investissements alternatifs ont la possibilité d’augmenter leur capital au Luxembourg, à condition qu’ils respectent les dispositions de la directive sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (AIFMD).
Les avantages de la directive luxembourgeoise sur les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) et de la directive sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (AIFMD)
Les législations de la directive sur les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) et de la directive sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (AIFMD) lancées dans l’Union européenne garantissent un plus grand niveau de couverture de protection pour les investisseurs de détail et les investisseurs professionnels respectivement.
- Les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM)sont des fonds ouverts utilisés par les investisseurs pour acquérir des valeurs mobilières telles que des obligations et des actions dans le cadre du régime réglementaire unifié de l’UE. Les fonds d’investissement qui répondent aux exigences de la directive sur les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) bénéficient d’un passeport qui leur permet d’exercer leurs activités dans tous les pays membres de l’UE.
- Les investissements dans les fonds de capital-investissement, les fonds immobiliers, les fonds spéculatifs, le capital-risque et les fonds d’emprunt ne relèvent pas de la directive sur les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM), mais de la directive sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (AIFMD), le cadre réglementaire qui supervise les fonds d’investissement alternatifs (FIA).
- Les gestionnaires de fonds relevant de la directive sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (AIFMD) bénéficient également du passeport qui leur permet de commercialiser librement leurs produits auprès d’investisseurs professionnels dans toute l’UE.
- Le Luxembourg a été le premier pays membre de l’UE à intégrer la directive sur les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) dans sa législation locale, et l’un des premiers États membres de l’UE à mettre en œuvre la directive sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (AIFMD). Leur activité de pionnier dans l’utilisation de ces cadres réglementaires innovants contribue à leur succès dans le paysage des fonds d’investissement.
Principaux types de fonds d’investissement alternatifs au Luxembourg
Vous trouverez ci-dessous les véhicules d’investissement disponibles si vous souhaitez créer un fonds d’investissement alternatif au Luxembourg.
I. Les fonds d’investissement réglementés sont directement surveillés par la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) :
- Partie II Organismes de placement collectif Partie II OPC)
- Fonds d’investissement spécialisés (FIS)
- Société d’Investissement en Capital à Risque (SICAR)
II. Fonds d’investissement non réglementés qui ne nécessitent pas d’approbation ni de surveillance de la part du secteur financier.
Commission de surveillance (CSSF) pour l’établissement des fonds :
- Fonds d’investissement alternatifs réservés (RAIFs) indirectement régulés par les autorités de régulation luxembourgeoises, y compris un gestionnaire de fonds d’investissement alternatifs (AIFM)
- Société de participation financière (Soparfi)
Critères des gestionnaires de fonds avant le lancement d’un fonds luxembourgeois
Voici les principales considérations que les gestionnaires de fonds évaluent et apprécient lorsqu’ils élaborent une stratégie pour le lancement d’un fonds d’investissement au Luxembourg :
- Base d’investisseurs et taille des fonds
- Stratégie de l’investisseur actuel, type d’actifs et emplacement des actifs
- Stratégie de marketing et/ou de distribution
- Paysage réglementaire et exigences de conformité
- Coûts de mise en place initiale et coûts d’entretien permanents
- Période et rapidité nécessaires à la mise en place d’un véhicule de fonds et des structures de gestion existantes
- Choix possibles entre les structures réglementées et non réglementées
- Stratégies de diversification des risques
- Choix entre une structure autonome ou une structure parapluie
- Degré de flexibilité de la gouvernance et de la structure de l’entreprise
- Avantages fiscaux applicables
- Ecosystème de l’industrie des fonds
L’attrait des fonds luxembourgeois pour les investisseurs mondiaux
La croissance croissante de la communauté des investisseurs européens et asiatiques, les excellentes performances des gestionnaires de fonds non européens et les défis auxquels sont confrontés les investisseurs sont autant de raisons pour les gestionnaires de fonds de distribuer leurs produits au Luxembourg.
- Les structures de fonds luxembourgeoises aident à lever davantage de capitaux car elles peuvent être transportées dans toute l’Union européenne sans trop de difficultés, sans avoir à dépendre de stratégies de placement privé personnalisées dans les différents États membres de l’Union européenne.
- Les activités des fonds sont plus cohérentes car les régulateurs travaillent sur un marché unifié pour organiser les règles de distribution à la fois pour la directive sur les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) et la directive sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (AIMFD).
- Certes, la mise en place d’une structure de fonds luxembourgeoise peut s’avérer coûteuse, surtout pour une entreprise dont le chiffre d’affaires est inférieur à 100 millions de dollars, mais les possibilités infinies de se voir attribuer des investissements élevés constituent une perspective attrayante pour les gestionnaires de fonds non européens.
- Le contrôle et la surveillance réglementaires stricts au Luxembourg rassurent les investisseurs mondiaux sur le fait que leurs investissements en capital seront protégés à long terme.
- Les véhicules relevant de la directive sur les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) et de la directive sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (AIMFD) sont tenus de désigner un dépositaire pour chaque fonds, ce qui confère au dépositaire la responsabilité en cas de perte ou de vol d’actifs dans la chaîne de garde ou de sous-garde.
- Les gestionnaires de fonds non européens peuvent facilement désigner un dépositaire tiers pour leurs fonds d’investissement respectifs, ce qui renforce encore la protection des investisseurs au Luxembourg.
Règles de commercialisation transfrontalière au Luxembourg
Le Luxembourg adhère à la directive 2019/1160 et au règlement 2019/1156 de l’Union européenne, également connus sous le nom de distribution transfrontalière de fonds (CBDF) qui sont entrés en vigueur le 1er août 2021. Cette directive apporte une plus grande clarté aux gestionnaires de fonds sur la manière de commercialiser les fonds d’investissement alternatifs.
Le nouvel ensemble de règles introduit des modifications à la directive sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (AIFMD) et à la directive sur les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM). L’objectif est d’harmoniser les règles relatives à la commercialisation des fonds d’investissement alternatifs (FIA), de réduire les difficultés réglementaires, d’améliorer le rapport coût-efficacité et de renforcer la protection des investisseurs. La distribution transfrontalière des fonds (CBDF) profitera grandement aux gestionnaires de l’UE.
La distribution transfrontalière de fonds (CBDF) introduit les règles suivantes :
Pré-marketing
- Les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs peuvent s’engager dans des activités de pré-marketing pour tester des stratégies d’investissement auprès d’investisseurs professionnels de l’UE.
- Le test peut également être effectué par un fonds établi, mais seulement s’il n’a pas encore connaissance de la commercialisation dans les États membres de l’UE où les investisseurs potentiels sont domiciliés ou ont établi leur siège social.
- Les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs sont censés suivre un processus spécifique lorsqu’ils déposent des notifications de pré-commercialisation auprès de la Commission de régulation financière du Luxembourg (CSSF).
- La Commission de régulation financière du Luxembourg (CSSF) a réussi à créer une lettre de notification standard à remplir par les gestionnaires de fonds.
- Les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs sont tenus de fournir des informations pertinentes, notamment le nom prévu du fonds d’investissement alternatif, les pays où le pré-marketing aura lieu, une description de la stratégie d’investissement et la période prévue pour les activités de pré-marketing.
- Les mêmes règles s’appliqueront aux fonds d’investissement non européens qui ont désigné un gestionnaire de fonds européen pour distribuer leurs produits aux investisseurs européens.
Sollicitation inversée
- La distribution transfrontalière de fonds (CBDF) a limité la disponibilité de la sollicitation inversée.
- Les souscriptions effectuées dans les 18 mois suivant le début des activités de pré-commercialisation devront déposer les notifications de commercialisation correspondantes.
- Établit clairement un lien entre les activités de pré-marketing et l’admission des investisseurs dans le fonds au Luxembourg.
Annulation de la notification des fonds
- La distribution transfrontalière de fonds (CBDF) unifie le processus de dé-notification dans tous les pays membres de l’UE.
- Les gestionnaires de fonds qui commercialisent un fonds d’investissement alternatif ou un organisme de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) au Luxembourg et qui souhaitent cesser leurs activités de commercialisation peuvent envoyer un avis de dé-notification à la Commission de réglementation financière (CSSF).
Coûts initiaux et de maintenance pour lancer un fonds luxembourgeois
Les coûts initiaux d’établissement et de maintenance d’un fonds d’investissement luxembourgeois sont les mêmes que ceux établis dans les juridictions offshore.
Formation initiale (paiement unique)
- Frais de notaire : 2 000 à 5 000 €.
- Autorisation initiale de la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) :
> Compartiment unique : 4 000 euros
> Multi-compartiments : 8 000 euros
- Frais juridiques :
> Fonds d’investissement spécialisé (FIS) : 50 000 à 60 000 €.
> Fonds d’investissement alternatif réservé : 40 000 à 50 000 €.
- Autres coûts : frais de conseil, impression du prospectus et offre du document.
Coût d’entretien (annuel)
- Taxe annuelle de la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF)
- Compartiment unique : 4 000 euros
- Compartiment multiple : 8 000 euros
- Frais de gestion de portefeuille ou de conseil en investissement allant de 0,05 % à 2 % des actifs nets.
- Des montants minimums ou des frais réduits pour certains actifs peuvent être applicables.
- La commission de performance se situe entre 5% et 20%. peut être applicable.
- Frais de gestion : ils varient en fonction de la taille de la stratégie, du marché cible et de bien d’autres facteurs. En général, les frais se situent entre 0,03% et 0,12% du total des actifs nets.
- Dépositaire : 0,5% à 0,1% de la valeur nette d’inventaire totale. Des montants minimums et des frais réduits sont applicables à certains actifs.
- Frais de gestion : 0,1 % à 0,3 % de la valeur nette d’inventaire totale. Des montants minimums et des frais réduits sont applicables à certains actifs.
- Frais d’audit : dépend de la taille et de la complexité d’un fonds.
- Frais divers : jetons de présence, frais juridiques, frais de demande d’enregistrement transfrontalier, frais d’autorisation et autres frais de maintenance.
Si vous envisagez de créer un fonds d’investissement ou de re-domicilier vos fonds au Luxembourg, contactez notre équipe d’experts ici à Damalion. Nous serons ravis de vous aider à répondre à vos préoccupations et à donner le coup d’envoi de votre voyage d’investissement au Luxembourg.
Ces informations ne sont pas destinées à remplacer un conseil fiscal ou juridique individualisé. Nous vous suggérons de discuter de votre situation spécifique avec un conseiller fiscal ou juridique qualifié.